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Literature Text
A l'ombre des blancs marronniers
Dis-moi, t'en souviens-tu, ma belle ?
Lorsque tendrement enlacés,
Nous évoquions les caravelles :
Celles voguant à l'Occident
Là où Hélios couvert d'écume
Meurt dans le soir, l'eau et le vent.
Nous nous aimions. Ce que nous fûmes
Tels de sombres bancs d'éperviers...
Dis moi, mes souvenirs se fêlent,
S'envolent et me brûlent, effacés,
Naufrage de ma pauvre cervelle...
Illusoires vapeurs d'opium,
Vous accouriez sauver l'âme
Déjà noyée de laudanum
Du pauvre écrivaillon infâme
Et dans ce grand capharnaüm,
De l'actrice dépourvue de flamme,
Qui s'éprend de peur du Valium,
Si théâtral'ment qu'elle se pâme,
Vaincue, punie, désabusée :
Je remarquais la jouvencelle
M'interpellant en bien aimé
Au doux chant d'un violoncelle.
Dis-moi, t'en souviens-tu cruelle ?
Quand sombraient les blancs encriers
Aux bruits sourds des folles crécelles,
Nos camisoles fort bien lacées,
J'enlaçais entre mes doigts gourds
Tes cheveux aux vents endormis,
Abandonné à tes seins lourds.
Je nous croyais amants, amis.
Mais amants nous ne fûmes, comme
L'ombre du soir qui s'ourle d'or
Mourant dès qu'elle naît, en somme,
Dans le gel de la nuit gris mort,
Ta morsure vidant mon corps
De toutes substances vitales,
Me baignant de ton d'ichor
Et de ses vertus fatales.
Adieu donc aux blancs marronniers,
Perdus aux glaces éternelles.
Ta vertu, intacte à mes pieds,
Meurt. Secret de polichinelle.
Dis-moi, t'en souviens-tu, ma belle ?
Lorsque tendrement enlacés,
Nous évoquions les caravelles :
Celles voguant à l'Occident
Là où Hélios couvert d'écume
Meurt dans le soir, l'eau et le vent.
Nous nous aimions. Ce que nous fûmes
Tels de sombres bancs d'éperviers...
Dis moi, mes souvenirs se fêlent,
S'envolent et me brûlent, effacés,
Naufrage de ma pauvre cervelle...
Illusoires vapeurs d'opium,
Vous accouriez sauver l'âme
Déjà noyée de laudanum
Du pauvre écrivaillon infâme
Et dans ce grand capharnaüm,
De l'actrice dépourvue de flamme,
Qui s'éprend de peur du Valium,
Si théâtral'ment qu'elle se pâme,
Vaincue, punie, désabusée :
Je remarquais la jouvencelle
M'interpellant en bien aimé
Au doux chant d'un violoncelle.
Dis-moi, t'en souviens-tu cruelle ?
Quand sombraient les blancs encriers
Aux bruits sourds des folles crécelles,
Nos camisoles fort bien lacées,
J'enlaçais entre mes doigts gourds
Tes cheveux aux vents endormis,
Abandonné à tes seins lourds.
Je nous croyais amants, amis.
Mais amants nous ne fûmes, comme
L'ombre du soir qui s'ourle d'or
Mourant dès qu'elle naît, en somme,
Dans le gel de la nuit gris mort,
Ta morsure vidant mon corps
De toutes substances vitales,
Me baignant de ton d'ichor
Et de ses vertus fatales.
Adieu donc aux blancs marronniers,
Perdus aux glaces éternelles.
Ta vertu, intacte à mes pieds,
Meurt. Secret de polichinelle.
Literature
LA VIE QUOTIDIENNE DES 7 PECHES CAPITAUX
Acte I, scène I
Lieu : l'enfer, au sein d'une tour luxueuse, dédiée aux personnalités du lieu. On entre dans le bureau de travail des 7 péchés capitaux, juste à côté de celui "Succubus, Inc". La scène présente les 7 personnages en pleine réunion, style "brainstorming d'entreprise."
Paresse : j’ai pas la forme aujourd’hui…
Colère : la forme de quoi, grosse pute ?
Luxure : on m’appelle ?
Jalousie : si c‘est « grosse », oui…
Gourmandise : oh oui des grosses pâtisseries…
Avarice : … avec l’augmentation du sucre et du beurre, tu n’y penses pas !
Orgueil : je vais les faire moi-même,
Literature
Vautour
Griffe et lacère
L'intérieur de ton corps,
Tempête d'hiver,
La saison de la mort.
C'est un alexandrin qui se doit d'amorcer
Le vautour, l'ouragan de vingt mots composé.
Allegro/152 bpm
C'est le sang et l'encens qui se mêle à mes sens,
S'entremêle et descend, oblitère et pressens
Et les serres sauvages, l insipide sauvage,
Mésestime de soi ,écarlate est la voie,
C'est l'Amour et la Mort,
C'est le temps, c'est le sort
Le silence suave, ni salut ni partage.
Satan rôde ici bas, sur la lande saline,
Satyrique césure,
Ce bassin silencieux sur le sel de mes yeux.
Pause/0 b
Literature
COMPTINE DES ROSES - ROSES COMPTINE
(english version below)
Comptine des Roses
Tu aimais tant les roses
Et mes petits poèmes
Sur tes paupières closes
J'en ai répandu blêmes
Tu aimais tant les roses
Et les soirs apaisés
Dans les bleus tu reposes
Les bleus des bien-aimés
Tu aimais tant les roses
Mais je n'en avais pas
Dans les heures moroses
Où j'ai su ton trépas
Tu aimais tant les roses
Il y en a toujours
Viens les voir si tu l'oses
Les roses des amours
Tu aimais tant les roses
Et voici des poèmes
Pour tes métamorphoses
Jamais de chrysanthèmes
J'ai déposé des roses
Toi qui les aimais tant
De
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