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LE CARNAVAL DES POUPEES MORTES
Odieux visages de nacre à jamais figés,
Vos perles d'yeux fixent mon regard
Explorent mon âme par là trop tourmentée
Et vident de substance mon cœur hagard
Vos valses autrichiennes ne valent plus la peine
Que j'inflige à vos robes délavées de ciel
Car vos bras désarticulés de pauvre petite reine
N'attendent plus qu'une main s'en mêle
Un sourire digne d'un rictus mauvais
Arbore vos lèvres charnues et diaphanes
Il pleure d'un faux rouge circonspect
La fin des jouets sous cellophane
Vous disparaissez enfin de mes songes apeurés
Pour vous glisser dans le néant de l'ennui
Si je vous crains, c'est par mépris de la réalité
Car vous n'êtes que des poupées, même la nuit
Odieux visages de nacre à jamais figés,
Vos perles d'yeux fixent mon regard
Explorent mon âme par là trop tourmentée
Et vident de substance mon cœur hagard
Vos valses autrichiennes ne valent plus la peine
Que j'inflige à vos robes délavées de ciel
Car vos bras désarticulés de pauvre petite reine
N'attendent plus qu'une main s'en mêle
Un sourire digne d'un rictus mauvais
Arbore vos lèvres charnues et diaphanes
Il pleure d'un faux rouge circonspect
La fin des jouets sous cellophane
Vous disparaissez enfin de mes songes apeurés
Pour vous glisser dans le néant de l'ennui
Si je vous crains, c'est par mépris de la réalité
Car vous n'êtes que des poupées, même la nuit
Literature
Vautour
Griffe et lacère
L'intérieur de ton corps,
Tempête d'hiver,
La saison de la mort.
C'est un alexandrin qui se doit d'amorcer
Le vautour, l'ouragan de vingt mots composé.
Allegro/152 bpm
C'est le sang et l'encens qui se mêle à mes sens,
S'entremêle et descend, oblitère et pressens
Et les serres sauvages, l insipide sauvage,
Mésestime de soi ,écarlate est la voie,
C'est l'Amour et la Mort,
C'est le temps, c'est le sort
Le silence suave, ni salut ni partage.
Satan rôde ici bas, sur la lande saline,
Satyrique césure,
Ce bassin silencieux sur le sel de mes yeux.
Pause/0 b
Literature
NIRVANA GOTHIQUE
Nirvana Gothique.
Je ne désire plus, et mon vouloir s'enfuit
Dans un rictus maussade aux couleurs de la Nuit ;
Je ne veux ni soleil, ni vent frais ni nature,
Dans le gris de la ville et le froid qui torture
J'ai trouvé mon Eden, un linceul d'acier bleu
Cerclé de fer trop dur et de béton hideux.
Des atroces relents et des vapeurs d'essence
Forment de blancs fantômes, idéal de l'essence
Déchue. Le monde n'est plus, claire allusion
Qu'un tas de vide infâme, une autre illusion.
Sur le pavé pourri que parcourt la vermine
J'aime à déambuler lorsque Chronos me mine,
Qu'il creuse des
Literature
La substantifique moelle (warphorisme XXXIV)
C'est quand on les bâillonne que les gens bons se libèrent.
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Petit quatrain écrit en cinq minutes
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Très sympa !