Appel aux collaborateurs potentiels

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shoknar's avatar
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J'ai déjà vu ça sur Deviant, sur le net d'une manière générale : écrire à plusieurs mains. Et  j'avoue que ça me démangerait bien d'essayer avec toutes les personnes qui le souhaiteraient.

Voilà le topo.

Je commence ici quelque chose, un quatrain je pense et quelqu'un enchaîne, puis un autre enchaîne. Qui veut. Dans les commentaires sur ma page, c'est plus simple, je pense dans un premier temps. On peut en écrire plusieurs, mais pas d'affilée. On laisse la place à d'autres avant d'y revenir.

Je créerai un document avec ce texte, nommant les différents auteurs. On pourra étoffer cette déviation au fil du temps.

Bon voilà, je ne sais pas si cela marchera, on verra bien. toutes les bonnes volontés sont demandées, pas de talent particulier n'est requis, hormis celui de savoir rimé, de faire des rimes croisées, en huit pieds.



Je commence donc :


A l'ombre des blancs marronniers
Dis-moi, t'en souviens-tu, ma belle ?
Lorsque tendrement enlacés
Nous évoquions les caravelles


Et poursuivent ceux qui veulent ;-)

EDIT : ajouts de monsieurwar et Krukof2 et de moi, qui commence à former un bel ensemble. allez ! Venez participer !

A l'ombre des blancs marronniers
Dis-moi, t'en souviens-tu, ma belle ?
Lorsque tendrement enlacés,
Nous évoquions les caravelles :

Celles voguant à l'Occident
Là où Hélios couvert d'écume
Meurt dans le soir, l'eau et le vent.
Nous nous aimions. Ce que nous fûmes

Tels de sombres bancs d'éperviers...
Dis moi, mes souvenirs se fêlent,
S'envolent et me brûlent, effacés,
Naufrage de ma pauvre cervelle...

Illusoires vapeurs d'opium,
Vous accouriez sauver l'âme
Déjà noyée de laudanum
Du pauvre écrivaillon infâme

Et dans ce grand capharnaüm,
De l'actrice dépourvue de flamme,
Qui s'éprend de peur du valium,
Si théâtral'ment qu'elle se pâme,

Vaincue, punie, désabusée :
Je remarquais la jouvencelle
M'interpellant en bien aimé
Au doux chant d'un violoncelle.

Dis-moi, t'en souviens-tu cruelle ?
Quand sombraient les blancs encriers
Aux bruits sourds des folles crécelles,
Nos camisoles fort bien lacées,

J'enlaçais entre mes doigts gourds
Tes cheveux aux vents endormis,
Abandonné à tes seins lourds.
Je nous croyais amants, amis.

Mais amants nous ne fûmes, comme
L'ombre du soir qui s'ourle d'or
Mourant dès qu'elle naît, en somme,
Dans le gel de la nuit gris mort,

Ta morsure vidant mon corps
De toutes substances vitales,
Me baignant de ton d'ichor
Et de ses vertus fatales.

Adieu donc aux blancs marronniers,
Perdus aux glaces éternelles.
Ta vertu, intacte à mes pieds,
Meurt. Secret de polichinelle.

EDIT 2 : Et voilà, c'est terminé. Je clos la participation à cette ode. Beau morceau poétique je trouve, dues aux plumes de Monsieurwar, Krukof2 (que j'invite expressément à publier ses textes) et de votre serviteur.
© 2012 - 2024 shoknar
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tairfeu's avatar
une collaboration qui porte des fruits savoureux :popcorn: